Vouivoui je sais... Je suis une grosse faignasse. Y'a pas d'autres mots, car je n'ai pas fait d'article depuis juillet. Mais rassurez vous, j'ai bien avancé sur ma trelle chérie : Le chassis est nu. La coque déposé reste alanguie dans un autre boxe. Le moteur en puzzle. Et le reconditionnement du train avant est en cours. J'ai fait une moisson de photos cet été et les reportages viendront petit à petit... Comme je suis coincé chez moi par d'encore plus grosses faignaisses (cf. Grève de transport GRRRRR !!!). J'ai pu prendre le temps de finir ce petit article. Aujourdhui, ce sera la dépose des ouvrants ainsi que quelques petites billevesées comme d'habitude... |
1) Dépose du capot. |
Ouverture : Le capot est retenu par un mecanisme à ressort : |
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Pour l'actionner, il faut trouver le poussoir près du levier de vitesse : |
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Comme son nom l'indique il faut pousser, et non tirer dessus ! Plus d'un newbie dans le monde de la trelle c'est ridiculisé en allant râler auprès du vendeur sous prétexte que le câble est cassé ! Note : Pour les R6 il y a bien une tirette et non un poussoir, la tirette actione un câble et un mécanisme de renvoi vers le dispositif d'ouverture du capot.. |
Mémère dispose d'un capot antérieur à 1968. Ce qui signifie charnières et cuvelage de phares spécifiques. Ces cuvelages n'ayant pas d'opercule permettant de débrancher les ampoules, leur dépose est donc obligatoire. On retirera, les cerclages en inox par une simple traction. Les phares sont fixés par 4 vis Parker. (Vis à tole, pas le guignol de Spiderman, ni le stylo Désolé pas de photos de la dépose pour les mêmes raisons qu' exposées ici... Ci-dessous les emplacement des vis, Les deux cuvelages sont différents suite à un choc. A gauche, c'est celui d'origine La rouille en témoigne, doté d'une collerette amovible, je ne pense pas qu'il soit restaurable, car il y a plus de peinture que de métal.... A droite, un cuvelage plus récent., d'un seul bloc... |
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On peut aussi déposer (facultatif) la calandre qui tient grâce aux petites pattes d'alu pliées sur les "rayons du capot". |
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Mais on n'aura pas oublié de retirer le petit emblème Renault . J'en ai acheter un neuf encore dans sa boite signée "Quillery". |
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Le logo est mince et on notera grâce à une languette d'alu et ses quatre boulons.qui sécurisent l'ensemble capot-calandre en le pinçant.. |
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Attention, les capots d'après 68 sont différents, une large calandre alu englobe les phares. Les clignotants sont toujours rondouillards... |
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L'emblème à aussi été modifié. Même si leurs faces sont très ressemblantes. |
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Ils sont plus épais et disposent d’une encoche pour se fixer sur la barre horizontale de la calandre... |
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...et d’une patte de fixation à un seul boulon ! |
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NOTE : Les R3 n'avait pas de calandre en alu. Le capot était nu ! Autre bizarrerie, les toutes premières 4L de préserie (1961), avaient un dessus de capot dépourvu de nervure centrale |
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Avant 1974, La calandre se décomposait en deux morceaux et était fixée par 8 écrou et 4 pattes rabatues : |
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Après 1974 et l'élection de VGE bien qu'il n'y ait aucun rapport de cause à effet sauf peut être l'avénement de la société de surconsommation, la calandre en alu est remplacée par du vulgaire plastoque noir et plus d'emblème amovible... Le tout fixé par 7 boulons. |
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Notez l'apparition des clignotants rectangulaires a lieu seulement en 1976, le capot ne disposant des bossages spécifiques au cligonants ronds des 60's et d'une grille de refroidissement supplémentaire à la place de la plaque de d'immatriculation. Les clignotants deviendront bicolores un peut plus tard. En 1978 la calandre vire au gris.... EDIT 06/03/2009 la grille suplémentiare est sorti en septembre 1974 sur les F6 . Puis a été monté en 1978 sur les GTL . Il équippait jusqu' au début des années 80 les trelles à moteur 1108 cm3 ... (source : notre Boub national) |
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On peut à la rigueur adapter une calandre 68-74 sur un capot récent a condition de découper les fentes pour fixer les pattes en alu, mais on ne peut malheusement pas poser des calandre antérieur à 68 sur les capots moderne. La découpe de la forme est diffente, et le galbe n'est pas le même. Les capots d'époque sont rares même s'il ne valent pas (encore) très cher 50-60€ sur E-bay je n'en ai vu qu'un seul. Sinon voir du coté du club 4L R6 Club de France et de ses forums |
Pour les plus fortunés la société Maillefaud RCA réalise une refabrication en polyester, la revue gazoline mentionne un prix de 350€ pour le capot et 150€ de plus pour les ranforts... C'est cher (petite série + France pays des charges sociales) mais ils ont le mérite de le faire alors que les refabrications de pièces sont encore rare pour les trelleurs... La face avant étant pleine, je pense qu'on doit pouvoir adapter la caladre de son choix. (a vérifier auprès du fabriquant) |
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Après cet intermède de culture générale trelllistique revenons à nos moutons, enfin plutôt à ma trelle quoi ! Après le sigle Renault, j'ai déposé les deux clignotants (toujours pas de photo re-désolé mais bon ça tiens avec de vulgaires vis à tôle, y a pas de quoi en faire un fromage si j’ai pas les photos, hein ? Non mais des fois !!! LOL |
Bref , je peux m'attaquer à la dépose du capot proprement dite |
On libérera le câble de retenue du capot fixé par une simple vis cruciforme à la joue d'aile désignée officiellement par le terme "coté d'auvent" Note : Après 1968, il y a un un cable sur chaque coté d'auvent... |
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Sans les diverses parures du capot, votre trelle ressemblera à cette mamie "édentée"... Sans s'apitoyer, on dévissera les écrous de charnières de capot. |
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Note : attention il a un contre-écrou de blocage comme en témoigne la photo ci dessous. |
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Note : il s'agit bien de charnières pour capot 1er modèle. Après 68, les chanières montées sont plus longues... |
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Voilà le capot bien rangé des voitures (humour maffieux LOL). De loin, il présente bien, mais de près c’est une autre histoire… |
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Coté face, c'est honorable. Suite à l'accident de 92 j'avais (et non pas je m'étais) copieusement mastiqué... On apperçoit ici le bossage servant de socle au clignotants ronds : |
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Coté pile, j'avais tout reformé au marteau et au burin... On appercoit les pates de fixation des phares dans l'ouverture |
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... travail de bourrin. |
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Que je trouve honteux aujourd'hui ! |
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Mais qui m'avait pourtant rempli de fierté à l'époque (ahhhhhh l'insousciance de ma jeunesse, snif...) Heureusement, j'ai un autre capot en bien meilleur état. Note : Je remercie au passage chaleureusement Norbert pour le capot et Roger pour le rapatriement des environs de Saint Etienne (ohhhhh tiens le bien !!!) à argenteuil |
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Une seule chose me chagrine : Les contre-fiches. Nooon, je n'insiste pas lourdement sur l'onanisme. C'est la désignation officielle des renforts de capot (en rouge ci-dessous) A propos chez Renault on ne dit pas capot mais "ouvrant non latéral"... Capot, c'est pour les non-comprenant si vous voyez keské j'veux dire... |
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Ces contre-fiches plates ont été montées jusqu'en 1976 quand les batteries étaient fixées sur le tablier des trelles. C’était bien le cas sur le capot originel de ma trelle. Origine confirmée par l'étiquette rouge qu'il arbore fièrement ! (marqué pièces d'origines) bien qu'il ait pu être remplacé... |
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Les premiers capots avaient des goussets plutôt "pointus" |
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Le schéma de renault n'est pas très clair, je me demande si le gousset n'est pas représenté en coupe... |
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Les goussets fournis en remplacement sont plus larges... |
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Un peu comme celui du nouveau capot |
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Quid alors de cette contre-fiche atteinte de la maladie de Lapeyronie ? |
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Et bien à partir de 1977, les batteries furent fixées sur l'avant des 4L (source MR176).. Certes mais alors qu'est ce cela vient faire sur un modèle de capot 1er modèle donc antérieur à 1968? |
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Ce curieux anachronisme semble bel et bien être une bidouille hasardeuse quand on regarde sa fixation sur le "gousset". (cf. fleche ci-dessus) Note : il existe des capots sans ranfort, ni gousset. Les "gros" moteurs avec leur radiateur ne passant pas entre les contre-fiches droites... |
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C'est capot était monté sur les R2370 et R2430... |
Conclusion : le nouveau capot a du être fourni en replacement et bricolé pour passer sur une trelle "moderne". Je devrais donc récuperer les contre-fiches de liaison de l'ancien et les greffer sur le nouveau... |
2) Dépose des portières. |
Enfin, quand je dit portières, je veux parler des "ouvrant latéraux"... (j’me comprend ! ) On retirera d'abord lanière de retenue de la portière. Désignation officielle : "sangle de tirant de porte". Un simple tournevis cruciforme suffit pour l'arrière. |
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Pour l'avant, curieusement, il faut une clé plate... notez la fixation du vide poche cassée. Encore une pièce à chercher sur E-bay... |
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On dégrippe (m'ennfin j'ai fait le vaccin) les charnières... |
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Sur ce modèle, les charnières supérieures sont externes, Elles dépassent de la porte. En 1981, VGE nous dit "au revoir" en direct (j'en rigole encore) et les charnières supérieures disparaissent à l'intérieur des portes pour des raisons de sécurité. Les plus anciens lecteurs auront peut être aussi noté la disparition simultané d'un certain nombre de présentateur TV (là Il avait peut être un lien de cause à effet...) |
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Théoriquement d'après le MR176, il faut chasser la goupille à l'aide de l'outil Fenwick REN 1303 équipé du chasse goupille B 1303. Rien que ça ! Sinon on peut prendre un vulgaire clou et tappoter par le dessous avec son marteau préféré ! |
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D'ailleurs, on est même pas obligé de les enlever pour démonter la portière : |
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Il suffit de faire des petits mouvements d'ouverture et de fermeture en soulevant en même temps la portière. Hooooo hisse !!! Attention tout de même elles sont très fragiles dans leur partie supérieurs les voleurs le savent bien, et les tordent sans aucun scrupules pour ouvrir les pov' p'tites trelles abandonnées sur les parkings des banlieues... |
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Et zou, les portières sont démontées en un clin d'oeil... EDIT 13/10/2012 : attention certaine 4L ont les portes arrières comdamnés d'origine. Ce sont en fait des peusdos fourgonettes de type S128 telle cette ex IGN http://www.poussieresdepistes.com/forum/viewtopic.php?f=22&t=4164. Donc inutile d'essayer de les ouvrir |
3) Dépose du hayon . |
On débranchera d'abord le fil électrique permettant l'éclairage de la plaque de picole, heuuuu de police ! |
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Puis dépose de la fixation supérieur du compas de hayon, officielement appelé "équilibreur"... |
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Inutile ici, car il est cassé comme c'est hélas bien souvent le cas... Voyez les tristes expédients dont j'ai du me servir pour le mantenir en position "ouvert". |
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Mais bon faites gaffe à vos doigts, à vos dents et à toutes parties saillantes de votre individu (notre ami Boub du club comprendra de quoi je parle), ce truc (le compas of course) ayant tendance à se replier brutalement lors du démontage... On dévisse ensuite la crapaudine (écrou borgne) de fixation de la charnière de hayon. |
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Curieusement, il n'y en a pas coté droit, c'est normal d'après le MR176... |
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On ouvre et on ferme plusieurs fois le hayon en le poussant vers la droite. Et hop ! Un hayon déposé et rangé (hum, hum...) |
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Notez l'absence des moustaches chromées de plaques de police abandonnée en 1962 |
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Evidement, la procédure sera différente pour les porte arrière de « R4 Super » 63 et 64, plus esthétique avec sa vitre rétractable que celui des autres modèles mais son prix de revient prohibitif et son utilisation moins pratique du fait des charnières située en bas le feront abandonner. ----------------------------------------------------- Fin provisoire de l'article Hélas, pas de documentation sur ce sujet.... Il faut apriori abaisser la vitre et déposer les deux "compas". Les charnières sont en dessous... Fin provisoire de l'article -------------------------------------------------------- |
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A suivre.... |